LA FRANCE C'EST NOUS !!

BIENVENUE SUR CE BLOG DE SOUTIEN À DOMINIQUE DE VILLEPIN !! Nous, citoyennes, citoyens, avons décidé de participer dans cette aventure Présidentielle 2012, de plus en plus nombreuses et nombreux à être exaspérés par les calculs électoraux, par les discours creux et les promesses vaines. Pour une nouvelle tendance pour Mieux Vivre Ensemble. Nous pensons qu'un seul homme peut tenir ce pari : Dominique de Villepin !!



samedi 10 mars 2012

Dominique de Villepin dédicace « Seul le devoir nous rendra libres » sur les Champs-Elysées

Dominique de Villepin était au Drugstore Publicis des Champs-Elysées où il a dédicacé
« Seul le devoir nous rendra libres ».



Seuls les parrainages rendront Villepin libre

Dominique de Villepin publie cette semaine, aux éditions du Cherche-Midi, un essai intitulé Seul le devoir nous rendra libres. Pas vraiment le livre-programme annoncé mais un résumé de sa pensée politique et de ses solutions pour relancer la France.

A aucun moment, dans le livre qu’il a publié cette semaine, Seul le devoir nous rendra libres, Dominique de Villepin ne s’imagine président de la République. Au détour d’une phrase, il évoque l’hypothèse d’être élu mais l’ambition personnelle n’est clairement pas l’objectif de cet essai d’une centaine de pages vite lues, vendu au prix modeste de 5 euros.

S’il se présente en préambule, l’auteur n’use que de quelques mots pour décrire sa jeunesse, son entrée en politique et ses références idéologiques. Au passage, il se défend de n’être que celui qui « a su gagner la confiance de Jacques Chirac et ­[d'avoir] fait la carrière qui allait avec ». Il assure ainsi que chaque étape de [sa] carrière fut identifiée dans [son] esprit à un combat ».

De l’effort, voilà la solution

Mais Seul le devoir nous rendra libres résume surtout la pensée politique de l’ancien Premier ministre. Évoquant la France, il déclare ainsi : « L’indépendance ne se promet pas, elle se mérite dans un combat de chaque instant, contre les oppressions, contre les tentations, contre les renoncements. » Une grande envolée gaulliste comme on en trouve toutes les deux pages.

Pour autant, le style n’étouffe pas les idées. En appelant à l’effort – « l’effort de tous », insiste-t-il à plusieurs reprises –, il brosse à grands traits un portrait de la France actuelle, en crise, et les solutions qui pourraient selon lui la redresser. « Mon combat, c’est de vous faire partager ma conviction que l’impuissance politique, économique et sociale de notre pays n’est pas une fatalité », martèle l’ancien Premier ministre.

Bayrou, l’homme des Trabant?

Entre deux constats, Dominique de Villepin accuse « la République des partis » d’avoir surendetté le pays et promeut « le dépassement des logiques partisanes ». Des déclarations qui le rapprochent de François Bayrou. Mais l’ancien Premier ministre n’oublie pas d’évoquer les différences fondamentales entre lui et le candidat du MoDem.

Et notamment sur le Made in France : « Nous devons apprendre à produire français plus encore qu’à produire en France (…) Il ne faut pas vouloir tout relocaliser à tout prix car nous pourrions le payer d’un grave déficit de compétitivité. » L’ancien Premier ministre évoque sur ce point le risque d’être « condamné à fabriquer des Trabant, ces célèbres voitures produites en Allemagne de l’Est, polluantes, peu sûres, peu fiables, et qui n’ont jamais été exportées nulle part. » François Bayrou comme nos voisins d’outre-Rhin apprécieront.

« La crise est la grande absente de la campagne (…) Aucun des programmes présidentiels ne fait des propositions à la hauteur de la refondation économique que tous avaient jugée nécessaire » en 2009, avance le fondateur de République solidaire. Une affirmation quelque peu présomptueuse, mais qui permet à Dominique de Villepin de se transformer en boîte à idées. En manque de parrainages, le candidat risque d’être absent de la course officielle à l’Elysée. Mais « le devoir » l’oblige à parler.

« Le chemin de notre devoir »

Son livre n’expose pas dans le détail son programme mais énumère les propositions qu’il estime indispensables à mettre en œuvre. Il défend dans un premier temps la mondialisation et la nécessité, pour la France, de se faire une place dans « les flux commerciaux » qui irriguent la planète. Et pour ce faire, le seul moyen consiste à miser sur la qualité, et non plus la quantité des produits français.

L’augmentation de l’impôt sur les sociétés, la restructuration de l’administration – qui passe, entre autres, par la création de huit grandes régions et la mise en place d’un gouvernement de dix seuls ministres –, la mise en place d’une Agence nationale du développement économique, un Grenelle de l’Energie ou encore un impôt citoyen unique sont autant de « leviers » pour permettre d’ »entrer enfin dans le 21e siècle ».

Si Dominique de Villepin n’obtient pas les 500 signatures d’élus, lui permettant d’accéder à la prochaine étape de la campagne présidentielle, il aura au moins fait entendre sa voix. Elle n’a pas forcément porté dans les sondages, mais l’ancien Premier ministre n’aura aucun regret.

Source: Le Journal du Dimanche

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